parmi les fleurs
l'espace optimal n'apparaît déjà plus que de loin en loin ; des pommes ont mûri sans même nous donner l'occasion de générer des volutes gaies et plantureuses :)
moi-même je ressens l'espace invisible et pressant qui exerce sa générosité avec une détermination loin de miner l'humeur arborescente et picocoulienne des allées ordurières plantées là, près du citronnier solitaire ;
je plante et je replante dans l'abondance, dans la vitalité , et je comprends l'inouï et l'utile, bienfaisants, vertueux , allumeurs de vies vieilles et veloutées :)
les orages ont dégénéré et les pluies se sont dévergondées sur des tuiles plates , pullulantes et joyeuses .
allons, l'automne déjà renifle au bord du gave ; ramassons notre juvénilité sans colère, sans illusion.